Le 3è pilier du Plan d’action pour la stabilisation et le développement concentre les priorités d’action à mener afin d’améliorer différents domaines de gouvernance, de consolider la dynamique du développement du capital humain et d’améliorer la production des secteurs porteurs pour l’économie en vue de répondre efficacement aux besoins des populations.
En matière d’amélioration de la gouvernance, le Plan d’action pour la stabilisation et le développement vise, entre autres, à générer les effets suivants :
- améliorer l’indice de perception de la corruption de 40 en 2020 à 45/100 en 2025 ;
- réduire le temps moyen de traitement des affaires de flagrant délit de 65 jours en 2021 à 45 jours en 2025 ;
- porter la part du budget de l’Etat transférée aux collectivités territoriales de 15% en 2021 à 18% en 2025.
La concrétisation de ces résultats passe notamment par :
- la révision des textes règlementant les élections et le fonctionnement des partis politiques ;
- la modernisation de l’administration publique ;
- le renforcement des capacités opérationnelles des juridictions ;
- la réforme du dispositif de financement de la décentralisation ;
- l’amélioration de la mobilisation des ressources fiscales.
Dans le domaine de la gouvernance sociale, notamment le développement du capital humain et la solidarité nationale, les actions du Gouvernement visent entre autres à :
- porter le taux d’accroissement annuel des effectifs de l’Enseignement et la formation technique et professionnelle (EFTP) à 9% ;
- porter le nombre de contacts des enfants de moins de 5 ans avec les services de santé à plus de 2,5 par an ;
- améliorer les indicateurs d’accès et de couverture à l’éducation, l’eau potable et à l’énergie ;
- créer au moins 50 000 emplois décents par an.
Pour atteindre ces résultats, les actions à mettre en œuvre par domaine sont entre autres :
- Pour le secteur de la santé
− l’élargissement de la politique de gratuité des soins ;
− la poursuite des actions de lutte contre le covid-19 ;
− la réalisation d’investissements et de réformes en matière de santé.
- Pour le secteur de l’éducation
− la construction de lycées scientifiques, d’EFTP, d’amphithéâtres et bâtiments pédagogiques ;
− la mise en œuvre de réformes dans le système éducatif et la poursuite de la résorption des salles de classe sous paillote.
- Pour le secteur de l’emploi et la protection sociale
− l’opérationnalisation du Régime d’Assurance Maladie Universelle (RAMU) ;
− la mise en œuvre de Projets et programmes d’employabilité des jeunes et d’autonomisation des femmes et des jeunes filles ;
− la mise en œuvre de Projets et programmes de financement de l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes.
- Pour le secteur de l’Eau, l’assainissement, le logement et l’énergie
− la réalisation d’ouvrages d’adduction et de retenues d’eau ;
− la réalisation d’ouvrages de traitement et de stockage de l’eau traitée ;
− la réalisation d’ouvrages d’assainissement ;
− la mise en œuvre de projets d’électrification ;
− la réalisation de projets de viabilisation et de réalisation de logements sociaux et économiques.
Dans le domaine de la gouvernance économique, notamment en matière d’amélioration de la productivité des secteurs de production et de développement des infrastructures de soutien, il s’agit, entre autres, d’œuvrer à :
- porter la part de l’industrie manufacturière dans le PIB à 12% en 2025 ;
- porter la proportion de pistes rurales aménagées de 35,5% en 2021 à 42% en 2025 et celle des routes bitumées de 28,1% en 2021 à 34,4% en 2025 ;
- porter la puissance électrique installée de 740 MW en 2021 à 1500 MW en 2025;
- améliorer la part des industries de services dans le PIB.
Pour atteindre ces résultats, les actions suivantes seront, entre autres, mises en oeuvre par domaine d’activité.
- Production agro-sylvo-pastorale
− l’aménagement de bas fond et de périmètres irrigués (25 000 ha) ;
− l’octroi d’intrants et d’équipements à prix subventionnés aux producteurs.
- Industrie et services marchands
− l’aménagement de la zone agro-industrielle de Samendéni ;
− la relance des travaux d’infrastructures industrielles ;
− la sécurisation des investissements stratégiques.
- Infrastructures de transport
− la construction et le bitumage de routes et voiries (1 500 km) ;
− la réalisation de nouvelles pistes rurales (4 000 km) ;
− la poursuite de la construction de l’aéroport de DONSIN.
- Energie
− la poursuite des travaux de construction des centrales solaires ;
− le renforcement du réseau de transport et de distribution d’électricité.