Agriculture, mines, commerce… tous les voyants sont au vert

Chaque secteur de l’économie participe à la croissance.

  • Le secteur primaire, qui représentait 30,1% du PIB en 2016 (FMI) est porté par la hausse de la valeur ajoutée dans l’agriculture de rente. Ainsi, les efforts de maintien du prix d’achat du coton graine, rendent accessibles les intrants et l’intensification de l’appui-conseil aux producteurs favorisent  cette croissance.
  • L:augmentation de la production minière (or, essentiellement) et la vitalité du secteur des BTP, permettent au secteur secondaire, qui représentait alors 20,1 % du PIB en 2016, de croître également.
  • De même, les secteurs « électricité, gaz et eau », les industries manufacturières informelles et modernes et les travaux de construction bénéficient de ce dynamisme,
  •  Le secteur tertiaire, quant à lui, constitue toujours la part la plus importante du PIB, avec 49,8 % en 2016. La tendance du marché est positive, grâce à la croissance  des services marchands, des services financiers et des télécommunications,

Des chaînes de valeur dans la transformation industrielle

Transformées, les cultures de coton, d’oléagineux ou encore de fruits et légumes à forte valeur offrent des opportunités intéressantes en termes de création de chaînes de valeur. En outre, la valorisation des ressources minières du pays, de l’or, mais aussi du manganèse et du zinc, promet un fort rendement.

Des infrastructures d’appui au développement

Les autorités se sont clairement engagées à promouvoir l’industrialisation en consolidant les secteurs d’appui, tels que l’énergie, les infrastructures de transport et la technologie. Enfin, dans le but de satisfaire les investisseurs, le gouvernement a mis l’accent sur la formation professionnelle, afin de répondre rapidement aux opportunités du marché de l’emploi.

Des jeunes de plus en plus entrepreneurs

Les décideurs politiques, tout comme les jeunes ont fait le choix de privilégier l’entrepreneuriat. Ce choix, facilité par les programmes gouvernementaux, a conduit à une forte dynamique : 6500 entreprises en moyenne ont été créées chaque année entre 2011 et 2015. Si elles restent constituées majoritairement de très petites entreprises qui exercent dans le commerce et les services, il revient au Burkina Faso et à ses partenaires d’orienter cette énergie vers d’autres secteurs, telles l’agriculture et l’agro-industrie.

Création d’entreprises : + 75 places au classement Doing Business

L’engagement du pays dans l’amélioration du climat des affaires et de la promotion de l’investissement privé lui a permis d’être classé en 2011 au 4e rang des cinq pays réformateurs les plus constants au niveau mondial. De plus, l’édition 2016 du rapport Doing Business de la Banque mondiale a fait passer le Burkina de la 153ème à la 78ème place, au titre de la création d’entreprises.

Une Justice dédiée aux contentieux d’affaires

Le système judiciaire burkinabè protège et sécurise tout investisseur qui veut se consacrer à des activités de conception, production et commercialisation dans le cadre de la libre circulation des personnes et des biens.

Bien que de création récente, à Ouagadougou en 2009 et à Bobo-Dioulasso en 2010, les tribunaux de commerce ont déjà contribué à renforcer la sécurisation juridique des investisseurs. A cet effet, près de 120 avocats d’affaires assistent juridiquement les investisseurs lors d’éventuels contentieux commerciaux.

Le Centre d’Arbitrage, de Médiation et de Conciliation de Ouagadougou (CAMC-O)

Le CAMC-O renforce, lui aussi, le dispositif de sécurisation juridique des investisseurs. Il permet aux chefs d’entreprise de régler rapidement des différends avec leurs partenaires, tout en continuant à entretenir des relations d’affaires avec eux. Ainsi, en neuf années de fonctionnement, le CAMC-O a enregistré 402 dossiers, avec un bilan annuel en constante hausse, ayant néanmoins fait l’objet d’un traitement dans les délais impartis de trois mois au maximum.

Le système judiciaire burkinabè garantit, par ailleurs, l’exécution des contrats, l’application des accords internationaux et des arrêts des organismes spécialisés, notamment ceux de la Cour commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA) de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA) et du Centre international de Règlement des Différends relatifs aux Investissements (CIRDI).

Une Fiscalité incitative, des codes sectoriels améliorés

Le Burkina Faso a réussi à mettre en place un dispositif fiscal attractif et ouvert aux IDE. Des dispositifs particuliers d’incitation à l’investissement accordent d’importants avantages à tout investisseur remplissant certaines conditions (sans distinction de nationalité], notamment des exonérations des droits et taxes de la fiscalité intérieure, pendant des périodes variant entre 5 et 7 ans.

Une législation foncière « pro-investisseurs»

Le pays a procédé à la relecture de sa législation foncière de manière à impulser une réelle transformation de l’économie, notamment du développement rural. Dans ce cadre, les textes révisant la loi portant Réorganisation agraire et foncière (RAF) ont été adoptés le 2 juillet 2012. En outre, la loi du 24 juillet 2009 consacre la sécurisation du droit à la propriété foncière de tout investisseur, national ou étranger, investissant en milieu rural. Cette loi vise à promouvoir des investissements productifs dans ce secteur, et à asseoir les bases de la modernisation de l’agriculture.

Plusieurs codes sectoriels révisés pour plus d’efficacité

Le Code des investissements agro-sylvo­pastoral et halieutique qui a été adopté par les députés. Il constitue une importante avancée dans le dispositif législatif national, en créant des conditions incitant l’investissement dans la terre et le monde rural. Plusieurs autres textes ont été révisés depuis 2015 dans les mines (nouveau code miner adopté en 2015), l’énergie ou encore l’habitat, afin de faciliter les flux d’investissements vers ces secteurs.

FACILITATION DES INVESTISSEMENTS AU BURKINA FASO - LES STRUCTURES OPÉRATIONNELLES

Ces structures sont chargées du ciblage des investisseurs (entreprises, pays, zones géographiques…), de leur accueil, de la facilitation de leurs investissements (procédures administratives, des licences et autorisations) et du suivi de leurs activités aux fins d’accompagnement.