Œuvrer à la réconciliation nationale et à la cohésion sociale
Les récentes crises politiques, sécuritaires et humanitaires, marquées parfois par des
affrontements entre communautés ont affecté la légendaire cohésion sociale établie au Burkina Faso. De nombreuses personnes ont une perception négative de la Justice et de plusieurs autres institutions de la République. C’est pourquoi, le 4è pilier du Plan d’action pour la stabilisation et le développement a été consacré à la poursuite du chantier de la réconciliation nationale dans le but de recoudre le tissu social mis à mal par les préjugés, les rancœurs et les accusations.
A travers ce pilier il s’agira, entre autres, de générer les résultats de politique suivants:
- faire baisser le nombre des conflits intra-religieux de 18 en 2020 à 5 en 2025 et le nombre de conflits inter-religieux de 9 en 2020 à 2 en 2025 ;
- porter le taux de satisfaction global de la population vis-à-vis de la justice de 52,1% en 2019 à 57% en 2025 ;
- porter à 100% la proportion des partis politiques et des associations suivis par l’administration publique.
L’atteinte de ces résultats passe notamment par la mise en œuvre des actions ci-dessous :
− l’adoption d’une nouvelle loi portant liberté religieuse et ses textes d’application ;
− l’accélération du traitement des dossiers pendants en justice ;
− le renforcement du dialogue interreligieux et interculturel ;
− la prévention et la gestion des conflits communautaires et intercommunautaires ;
− la poursuite du processus de réconciliation nationale ;
− la systématisation de la répression des discours haineux et de la stigmatisation des communautés.