Le mardi 12 mai 2015 sous le coup de 13h30, le Président de la Transition, Chef de l’Etat, SEM Michel KAFANDO, s’est fait enrôler au Lycée Municipal Bambata à Ouagadougou à l’occasion de la révision exceptionnelle des listes électorales.
L’opération de révision exceptionnelle des listes électorales comptant pour la présidentielle et les législatives d’octobre 2015 ainsi que les municipales de janvier 2016 lancée depuis le 03 mars 2015 à Kaya, vient d’ouvrir ses portes aux habitants du Kadiogo pour la période allant du 12 au 18 mai. C’est dans ce cadre que SEM Michel KAFANDO et son épouse ont pu se procurer leurs cartes d’électeur biométrique au centre d’enrôlement du Lycée Municipal Bambata de Ouagadougou.
Au sortir du bureau d’enrôlement, SEM Michel KAFANDO a confié que « l’enrôlement biométrique est un acte civique extrêmement important que chacun se devrait d’accomplir notamment les jeunes pour avoir la certitude qu’ils pourront élire librement les dirigeants de leur choix. C’est un acte préjudiciel c’est à dire sans la carte d’électeur tu ne peux pas voter ».
Le chef de l’Etat se réjouit du demi-million d’électeurs déjà recensés depuis le début de ce processus. Cependant il pense qu’on peut mieux faire et appelle la jeunesse à s’enrôler massivement car « c’est le seul moyen pour les jeunes de pouvoir déterminer leur avenir », est convaincu le premier des Burkinabè.
Répondant à la question d’un journaliste sur la tenue effective des élections à la date du 11 octobre prochain, le Chef de l’Etat s’est voulu on ne peut plus clair : « Pour moi, nous en sommes toujours à cette échéance, à ce délais du 11 octobre. Jusqu’à preuve du contraire, je ne pense pas qu’il y a changement ».
Faut-il encore le rappeler, l’argument principal qui avait prévalu à l’ouverture de cette révision exceptionnelle des listes électorales est fondé sur le fait qu’après l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2015, la population surtout dans sa frange jeune pourrait renouer sa confiance avec les urnes en ce sens que les élections devraient désormais être plus ouvertes et transparentes.
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso