Koudougou, 30 janvier 2020

Monsieur le Premier Ministre
Mesdames et messieurs les Présidents d’Institutions
Mesdames et Messieurs les ministres, du Tchad, du Mali, du Niger et du Burkina Faso
Excellences, Mesdames et Messieurs les membres du Corps diplomatique et consulaire
Monsieur le Président de la Banque Africaine de Développement, Parrain de la deuxième édition du Salon international du Coton et du Textile, ici représenté
Monsieur le représentant du Pays invité d’honneur
Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations internationales et interafricaines
Honorables députés à l’Assemblée nationale
Mesdames et Messieurs les Représentants des Partenaires techniques et financiers
Autorités coutumières et religieuses, militaires et paramilitaires
Distingués invités

La cérémonie d’ouverture de la deuxième édition du Salon international du coton et du textile (SICOT) nous rassemble ce matin dans la cité du cavalier rouge, avec beaucoup de plaisir.
Je voudrais, à l’entame de mes propos, adresser mes remerciements au Président de la Banque Africaine de Développement (BAD), Monsieur Akinwumi Ayodeji ADESINA, pour avoir accepté parrainer cet évènement important pour le Burkina Faso et pour tous les acteurs de la filière coton – textile africaine. Je voudrais souligner qu’il est ici représenté par la Directrice du Département Finance agricole et Développement rural, Madame Toda Atsuko, à qui je souhaite la bienvenue au Burkina Faso lui souhaite la bienvenue au Burkina Faso, ainsi qu’au représentant du Pays invité d’honneur qui est la Turquie, représentée par Monsieur Hassan Essik.
Aux Ministres de la Coordination des pays du C-4, et aux acteurs de la filière coton et textile, aux partenaires et représentants des pays frères et amis. Sachez que vous êtes chez vous.

Distinguées personnalités
Mesdames et Messieurs

Après le succès de la première édition organisée en septembre 2018, la deuxième édition a été marquée entre autres par la tenue de la Conférence des Ministres de la Coordination des pays du C-4 ici même à Koudougou. C’est une première que je tiens à saluer parce qu’elle s’inscrit en droite ligne de la volonté de « Dynamiser les secteurs porteurs pour l’économie et les emplois ».
Il vous souviendra que le Gouvernement a décidé de faire du SICOT un rendez-vous biennal.
Il s’agit de donner le temps à l’action, entre deux éditions, de réfléchir et de partager avec l’ensemble de nos partenaires, les connaissances sur les aspects utiles au développement de la filière coton et du textile.
En dépit des moments difficiles que traverse notre pays, du fait de l’insécurité, la forte mobilisation des acteurs pour cette importante rencontre est le gage manifeste de leur engagement et de leur disponibilité à accompagner le Burkina Faso et l’ensemble des pays africains producteurs de coton dans leurs efforts de construction d’une économie prospère, résiliente et capable de répondre aux aspirations légitimes des populations.

Distinguées personnalités
Mesdames et Messieurs

Le thème général de la deuxième édition du salon, à savoir, je cite « Production et transformation du coton : moteurs d’industrialisation et de croissance pour les Etats africains », est d’une pertinence remarquable face aux difficultés multiformes rencontrées par nos Etats dans le processus de transformation structurelle de leurs économies respectives.

Ce grand rendez-vous économique et social international nous offre l’occasion de magnifier les valeurs de solidarité, de progrès et de justice sociale que nous partageons.
Il nous permet de renforcer notre engagement en faveur de l’industrialisation des pays africains sans laquelle nous ne pourrions amorcer un réel décollage économique de nos Etats.
Le coton joue un rôle majeur dans la plupart des économies en Afrique de l’Ouest, car sa contribution est importante dans la formation de leurs produits intérieurs bruts et il participe fortement à la lutte contre la pauvreté en milieu rural. Cependant, le faible taux de transformation de « l’or blanc » dont nos pays détiennent un avantage certain dans la production, limite drastiquement les perspectives de croissance économique et de création d’emplois pouvant être induites par cette filière. C’est pourquoi nous devons rapidement entamer le processus de transformation du coton sur place, à travers des industries en phase avec les nouvelles technologies afin de bénéficier des effets induits sur le reste de nos économies.
Pour ce faire, les difficultés qui ont jadis entravé la dynamisation de l’industrie textile en Afrique doivent être résorbées. Il s’agit notamment de la question de l’accès au financement et du coût de l’énergie. Fort heureusement, ces questions ont déjà fait l’objet de réflexions lors de la première édition du SICOT tenue ici même en septembre 2018.

Distinguées personnalités
Mesdames et Messieurs
Population de Koudougou

L’engagement que j’avais pris lors du SICOT 2018, de faire en sorte que Koudougou retrouve son lustre d’antan, à travers l’implantation d’une usine textile florissante et créatrice d’emplois est sur le point d’être concrétisé. J’ai le plaisir de vous informer qu’après la cérémonie officielle d’ouverture de cette deuxième édition, je procèderai cet après-midi à l’inauguration d’une unité d’égrenage de coton biologique dans l’enceinte de la direction régionale de la SOFITEX. L’opérationnalisation de cette usine traduit, une fois de plus, la volonté du Gouvernement et de ses partenaires de transformer structurellement l’économie burkinabè à travers la promotion de l’investissement privé dans les secteurs porteurs de notre économie.
Pour la réouverture de l’ex usine textile Faso Fani, devenue entre temps Faso Tex, l’Etat ayant respecté tous ses engagements, il ne reste plus, selon le potentiel repreneur, que des derniers réglages à faire pour concrétiser ce dossier qui est déjà très avancé, d’ici mars 2020.

Distingués personnalités

Mesdames et Messieurs

Je ne saurais terminer mon propos, sans réitérer mes remerciements au président de la BAD, à tous les partenaires techniques et financiers, ainsi qu’aux représentants des différents pays partenaires du SICOT pour leur contribution au succès de cet évènement et pour leur engagement à soutenir le Burkina Faso dans son processus de développement.
J’adresse également mes félicitations aux acteurs de la filière coton et textile africaine en général et à ceux du Burkina Faso en particulier, dont le dynamisme et les efforts font augurer des lendemains meilleurs pour notre continent.
C’est avec la ferme conviction que le SICOT contribuera à l’éclosion d’une industrie textile africaine compétitive, durable et créatrice de richesse et d’emplois que je déclare ouverte la deuxième édition du Salon international du coton et du textile (SICOT).

Vive le SICOT !
Je vous remercie !