– pas de solution militaire à la crise libyenne.
– passer du discours aux actes concrets.
(Biarritz, Sud-Ouest de la France, 26 août 2019). Invité par le président Emmanuel Macron, le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, président en exercice du G5 Sahel, a participé, avec quatre autres chefs d’État africains, au sommet du G7 qui s’est tenu les 25 et 26 août 2019 à Biarritz. A la fin de son séjour, il a dressé, face à la presse nationale, le bilan de sa participation, jugée très satisfaisante.
Concernant le Sahel, à la séance de travail sur le partenariat avec l’Afrique, le président du Faso a fait le point sur la situation du terrorisme dans la zone, et a dressé le bilan des actions qui y ont déjà été menées par les pays touchés par la crise.
Pour Roch Marc Christian Kaboré, y a lieu de « développer un partenariat international beaucoup plus important et d’engager les pays du G7 dans les moyens de financement et de soutien, aussi bien pour les questions militaires que pour les questions de développement économique » car il reste convaincu que « les deux aspects sont intimement liés, à savoir la sécurité et le développement ».
C’est dans cette perspective que le secrétariat permanent du G5 Sahel va « affiner l’ensemble de ces questions » au cours d’une réunion qui se tiendra à Ouagadougou, le 13 septembre prochain, a informé le président Kaboré.
Le conflit libyen, qui est une question fondamentale dans la lutte contre le terrorisme, a aussi été évoqué au cours de ce sommet, et le président Roch Marc Christian Kaboré a souligné que « des engagements ont été pris avec les pays du G7, pour qu’une grande conférence internationale puisse regrouper l’ensemble des parties libyennes, y compris l’ensemble des pays intervenants, avec l’ONU et l’Union africaine, pour essayer de trouver une solution politique à la crise, parce qu’il n’y aura jamais de solution militaire ».
La rencontre de Biarritz avait également à son ordre du jour, une réunion de travail des chefs d’État et de gouvernement sur le climat, la biodiversité et les océans. « Nous avons insisté sur le fait que l’Afrique ne doit pas payer ce pourquoi elle n’est pas responsable, et qu’il faut absolument des systèmes de compensation qui permettent de renforcer le potentiel africain : protection de la forêt, protection de la biodiversité », a fait comprendre Roch Marc Christian Kaboré.
Sur tous les points concernant l’Afrique, qui ont été abordés au cours de la rencontre de Biarritz, le président du Faso pense que « le message est bien passé » et il reste maintenant à « passer du discours aux actes concrets ».
Direction de la communication de la présidence du Faso/Service presse AmbabfParis