(Ouagadougou, 27 décembre 2019). Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a reçu, ce matin, le collège des conseillers du Conseil supérieur de la communication (CSC). Conduite par le président Mathias Tankoano, la délégation est venue remettre les rapports d’activités de l’institution en charge de la régulation des médias au chef de l’Etat.
Ce sont les rapports d’activités de 2016, de 2017 et de 2018 qui ont été remis. Ces dits rapports font un état de la régulation des médias, et d’autres actions menées par l’institution, au cours de ces trois dernières années.
« Dans ces trois rapports nous pouvons avoir la fierté de saluer la grande maturité de la presse burkinabè, en témoignent les différents rapports internationaux qui classent la presse burkinabè parmi les presses les plus libres, donc les presses les plus professionnelles », a souligné le président du CSC.
Cependant certains manquements sont à signaler. Il s’agit notamment du non-recoupement des sources d’information, des injures, de la diffamation et des atteintes à la vie privée. « Et avec le contexte sécuritaire, un certain nombre de médias se mettent en travers des règles élémentaires, pouvant mettre à mal la sécurité nationale » a soutenu Mathias Tankoano.
Pour y remédier, le CSC a inscrit dans ses perspectives, la formation, l’encadrement des médias et la relecture des lois régissant notamment le CSC et les médias en ligne.
Direction de la communication de la présidence du Faso